Les " Caulaincourt (de) "


Le Grand écuyer Armand de Caulaincourt vous salue monté sur l'Emir, cheval arabe de Napoléon. Le harnachement est conforme à celui utilisé par l'Empereur (Composition de Lionel Labeyrie, d'après le signalement du cheval donné dans le registre de l'Équipage de selle).
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     Avant la bataille de la Moskova, Napoléon, au moment de quitter son quartier général de Semlevo, se disposait à monter à cheval, on lui présenta un qu'il ne connaissait pas encore.
S'adressant au grand écuyer qui d'après l'usage tenait le cheval par la bride, il lui demanda le nom de cet animal - "Moscou", répondit Caulaincourt - "C'est un bon présage", s'écria Nopoléon
et montant promptement en selle, il partit au galop accompagné d'une nombreuse suite.
(Souvenir du général Soltyk dans - Napoléon en 1812 -.)

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Généalogie des Caulaincourt (de)

 

Campagne de Russie

 

Mort de Auguste Jean Gabriel de CAULAINCOURT


A deux heures le 7 septembre 1812 à Borodino lors de la bataille de la Moskova, l'artillerie ouvrit de par et d'autre un feu terrible.

Depuis Borodino jusqu'aux bois, huit cent bouches à feu semèrent de part et d'autre la mort dans les rangs opposés. sans s'inquiéter du danger qu'elles couraient, nos colonnes s'élancèrent sur l'ennemi. A la tête du deuxième corps de cavalerie marchait Caulaincourt, frère du grand-écuyer et aide-de-camp de l'Empereur.
Il venait de remplacer, dans son commandement, le général Montbrun, enlevé par un boulet de canon. Cette cavalerie chargea d'abord les troupes d'Osterman et après avoir enfoncé ses lignes, par un monvement audaciaux de flanc, elle convergea à gauche et tourna la grande batterie, dans laquelle le 5° de cuirassiers qui marchait en tête, pénétra par la gorge et sabra les canonniers moscovites sur leurs pièces.

Cependant Caulaincourt tombait atteint d'un coup mortel.

le 5°, attaqué à son tour par des forces supérieures, fut obligé d'évacuer le retranchement dont il venait de s'emparer.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Jean-Gabriel_de_Caulaincourt

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Armand Augustin Louis de CAULAINCOURT

Le 5 décembre 1812. dix heures du soir.
Trois voitures quittent le village de Smorgoni et s'enfoncent dans la nuit. Il neige et la température est glaciale. Dans la première voiture ont pris place Napoléonien et son Grand Écuyer, le général Armand de Caulaincourt, duc de Vicence. La Grande Armée est enlisée dans les plaines enneigées de Russie. Ayant appris le complot du général Malet, l'Empereur a confié le commandement en chef à Murat et rentre en France. Pendant quatorze jours et quatorze nuits, Caulaincourt partage avec le maître de l'Europe cet épisode unique dans l'Histoire. Napoléon médite sa défaite sur le sol russe et dresse un bilan de son action. Le soir, à l'étape, d'une plume vive et libre, sans flatterie aucune, Caulaincourt, «homme de cœur et de droiture», consigne les confidences de l'Empereur. Malgré la défaite, Napoléon croit toujours en son destin. Il expose à son Grand Écuyer ses vues sur l'Europe et le monde.


Les 2 semaines de tête a tête entre le Général Caulaincourt et Napoléon revenant précipitamment et incognito de sa campagne désastreuse de Russie pour reprendre le contrôle de la situation depuis Paris.
Ecrit par Caulaincourt le soir dans chaque étape de ce voyage en traineau.

Le style de Caulaincourt surprend positivement et son esprit critique vis a vis de Napoléon et de ses décisions donnent une bonne crédibilité à ce texte.
Pas de grand scoop: on retrouve l'ensemble des thèmes abordés par Napoléon dans n'importe quelle biographie. Mais le détails concrets du voyage (dans le traîneau ou dans les étapes), des flashs sur le mode de vie de Napoléon (se jetant sur un lit pendant 1/2h, ou parcourant les rues de Varsovie curieux de savoir s'il serait reconnu etc.), sa façon de parler et de réfléchir en direct, rendent ce texte clairement intéressant et donne un éclairage appréciable sur la personnalité de l'empereur.